Les histoires
que l’on
se conte

Centre d'exposition Circa, Montréal 2003

Dans cette installation, l’espace de la galerie figure notre espace intérieur et les fenêtres se veulent des yeux et des paupières En regardant le monde extérieur à travers les fenêtres deux par deux, le spectateur sera confronté à trois perceptions différentes de ce monde et surtout à trois façons d’entrer en relation avec celui-ci. Chaque diptyque concorde avec une appréhension et une compréhension distincte mais souvent concomitante du temps :

  1. le temps intérieur de la pensée et des affects (diptyque noir et blanc représentant le jour et la nuit).
  2. Le temps extérieur mesurable de l’action (diptyque photographique présentant ma table de travail désordonnée et un très gros plan de grains de sucre, cristaux cubiques qui s’organisent en structure).
  3. La trame organisée et infinie de l’espace-temps dans laquelle on s’inscrit (diptyque réalisé avec des pastilles de Lumisty créant 2 motifs d’inspiration japonaise, floral à gauche et de feuilles à droite.