Losing touch

Festival UpArt 2009, Toronto. 2009

On se retrouve dans une petite chambre dont les murs sont recouverts de papier peint aux motifs duveteux blancs sur fond blanc; d’une grande fenêtre semble faire intrusion le bruit amplifié de la ville.  Les motifs en floc blanc qu’on peut explorer par le toucher sont perçus de loin comme plutôt abstraits, mais se révèlent de près être créés de silhouettes humaines reconnaissables. La lumière ultraviolette qui baigne progressivement la chambre les rendra intelligibles dans leur ensemble. Dans cette installation, l’intimité de l’espace intérieur est conjuguée à l’activité de la ville, l’espace de la proximité caractérisé par le toucher est conjugué à l’espace englobant fourni par le sens de la vue.